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Photo du rédacteurKarim Oudinot

Décommissionnement : goodbye my friend, goodbye my software

C’est un sujet que nous n’avons pas traité jusqu’alors : le décommissionnement. Habituellement, nous parlons de logiciels à adopter, et non de logiciels à abandonner.

Mais quand une entreprise choisit de s’engager dans une démarche de digitalisation ou d’innovation, elle doit au préalable réfléchir aux outils numériques dont elle dispose déjà. Sont-ils utiles et utilisés ? Faut-il les décommissionner ou non ? Telle est la question.

Trois personnes analysent un logiciel. Elles s'intéressent aux données, comme les statistiques. On peut imaginer qu'elles font partie de la même entreprise et qu'elles se lancent dans une démarche de décommissionnement. Faut-il décommissionner, oui ou non ?
Le décommissionnement, ou l'art de remettre en question l'utilisation des logiciels et autres plateformes.

Décommissionnement : les choses à savoir


Commençons par le commencement. Que signifie « décommissionnement » ? Ce terme résume simplement le processus de désinstallation d’un logiciel, ou la résiliation d’un abonnement à une plateforme.


Toutes les sociétés s’appuient sur des logiciels. Certains permettent aux employés de s’envoyer des documents en toute sécurité, d’autres servent à faire des factures ou à conserver des données clients. Peu importe leur fonction, ils doivent apporter un réel plus à l’entreprise. Par exemple, en aidant ceux qui les utilisent à mieux s’organiser ou à passer moins de temps sur leurs missions.


Décommissionner, oui, mais pourquoi ?


Néanmoins, avoir recours à un outil numérique n’est pas toujours synonyme d’efficacité ou de rentabilité. C’est pourquoi, nous pensons qu’il est pertinent pour tout utilisateur ou dirigeant de se poser la ou les questions suivantes : « Est-ce que ce logiciel me sert réellement aujourd’hui ? Est-ce qu’il ne me complique pas la tâche inutilement ? Puis-je travailler sans ? ».

Bien sûr, si vous commencez à douter de son intérêt et de ses avantages, il y a peut-être quelque chose à creuser. Décommissionner un logiciel n’est pas une décision à prendre à la légère. Avant de trancher, mieux vaut demander conseil à des experts.



Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques situations où le décommissionnement peut s’avérer être une solution :

  1. Si le logiciel devient obsolète. C’est parfois le cas lorsqu’il n’est pas mis à jour ou modifié par son éditeur.

  2. Si votre activité ou que votre manière de travailler change et que vous ne vous en servez plus - ou presque plus. Peut-être même que vous l’avez oublié.

  3. Il y a de nouveaux collaborateurs dans l’entreprise et ils peinent à l’utiliser. D’ailleurs, ils font très bien sans.


Pour mieux comprendre le décommissionnement, prenons un exemple plus concret. Florence dirige un cabinet d’avocats réputé depuis plusieurs années. Elle travaille quotidiennement avec plus de dix collaborateurs. Pendant la période du coronavirus, elle avait décidé d’adopter un outil de visioconférence pour permettre à chacun de garder le contact.

Depuis, la vie du cabinet a repris son cours. Les associés viennent tous les jours au bureau. Aujourd’hui, l’outil de visioconférence n’est plus autant utilisé. Pourtant, l’entreprise de Florence y est toujours abonnée.


Pour réduire les dépenses du cabinet, elle décide de le décommissionner. Néanmoins, en discutant avec certains collaborateurs, elle se rend compte qu’il pourrait servir à accompagner certains clients à distance.

Florence s’interroge. Serait-il possible de le remplacer et d’intégrer un nouveau logiciel, plus moderne ?


Si elle contactait les Mentat, ils sauraient quoi lui répondre et comment l’aiguiller. Plusieurs données entrent en jeu avant d’installer le bon outil et de le paramétrer en conséquence, mais il faut surtout bien mesurer les besoins et les objectifs qu’ont en tête les avocats.

Dans ce cas-ci, il s’agit d’opter pour un centre de contact permettant d’améliorer les relations entre les collaborateurs et de renforcer les liens que ces derniers entretiennent avec leurs clients. La plateforme Genesys Cloud développée par Genesys pourrait être le meilleur choix.


Un état d’esprit frugal en 2024


En 2024, les dirigeants et leurs collaborateurs semblent s’inspirer de l’état d’esprit frugal. Un concept précédemment développé par Jaideep Prabhu et Navi Radjou, dans leur livre L’innovation frugale – Comment faire mieux avec moins (2015).


En effet, d’après The Growth Report de 2023 de Twilio Segment : « 60 % des entreprises adoptent une mentalité « faire plus avec moins » concernant les outils et la technologie. »



Si l’on applique le concept de frugalité au décommissionnement, cela ne signifie pas décommissionner tous ses logiciels. Mais plutôt, en choisir un ou plusieurs judicieusement, en s’assurant de leur pertinence et de pouvoir tirer profit au maximum de ce qu’ils ont à offrir.

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