L'arrivée des chatbots IA a modifié la manière dont les gens cherchent des informations en ligne.
Les pionniers passionnés, abonnés de plusieurs solutions d’IA génératives, n’utilisent plus le moteur Google qu’à la marge, dans moins de 5% des cas. Ils privilégient le dialogue avec leurs nouveaux assistants virtuels, jonglant avec ChatGPT, Gemini, Mistral AI, perplexity ou copilot pour ne citer que les plus courants. Ils développent des savoir-faire en matière de prompt, combinant de manière de plus en plus fine le choix d’une IA et d’un style de communication adaptés à chaque situation.
À l’autre extrémité du spectre, on trouve les réfractaires, qui soit craignent soit dénoncent la dynamique actuelle ; ils utilisent Google (dans 91% des cas) mais aussi Bing (dans 3% des cas) ou Yandex (1% des cas) d’après statcounter.
Entre les deux, il existe une variété de profils plus ou moins convaincus ou concernés.
À l’heure actuelle, ChatGPT a lui seul converse avec 180 millions d’utilisateurs.
On conçoit aisément l’impact de la croissance exponentielle de son utilisation sur l’évolution des comportements. Comme toujours, les pionniers vont inspirer des suiveurs qui vont eux-mêmes influencer le contenu des nouvelles versions de ces outils. De plus, certains bots sont directement connectés aux moteurs de recherche comme le Gemini de Google ou le Bing chat de Microsoft. Leurs utilisateurs, encore peu nombreux, ont le potentiel à terme de faire exploser le volume de sollicitations des moteurs de recherche de manière implicite ou cachée, car chaque prompt génère plusieurs investigations en cascade équivalant à une longue série de mots-clés, d’expressions-clés et de consignes. Ce pouvoir démultiplicateur est encore mal apprécié mais constitue clairement un nouvel enjeu au niveau des infrastructures de stockage et d’accès aux données à l’échelle de la planète.
IA et SEO : dans ce contexte, comment optimiser son site Web, ses applications mobiles ou ses ressources déployées sur les réseaux sociaux ?
Alors du côté IA et SEO, qu'est-ce qui change ? Ce qui suit ne va pas répéter la tarte à la crème des possibilités de génération de contenu offertes par les IAs. Le sujet est largement couvert. En revanche, il est plus difficile de trouver comment prioriser ses actions d’optimisation et pourquoi, dans le contexte spécifique des bots IA et dans l’objectif de capter leurs utilisateurs, qu’ils soient pionniers ou suiveurs.
Une grande variété de bons conseils et de bonnes pratiques existait avant la montée en puissance des IAs génératives, en particulier des IAs génératives connectées. Elle était constamment enrichie et renouvelée par les communications de Google notamment. Tout cela reste valable. Ce qui change, c’est l’importance relative donnée à telle ou telle mesure d’optimisation, par rapport à d’autres.
La première étape consiste à vérifier la pertinence, l’ordre et le style des titres et sous-titres. Ce processus a toujours été important pour les moteurs classiques mais l’est encore plus aujourd’hui. En effet les IAs commencent généralement par scanner les têtes de chapitre avant de s’intéresser au contenu.
Dans une deuxième étape, la tendance à structurer un contenu sous forme de questions et réponses s’avère de plus en plus payante. En effet, de même que sur Google ou Bing des questions récurrentes peuvent être classées en fonction de leur fréquence, sur les bots IA on observe des pics d’intérêt pour des questions particulières, notamment au sujet de l’IA elle-même par exemple.
La troisième étape est et reste le choix de mots-clés et expressions clés pertinents, mais en intégrant des contenus de plus en plus liés à l’IA.
Dans un quatrième temps, vérifier vos balises, par exemple la mise en avant de vos évènements ou la caractérisation de vos images.
Enfin, et c’est le plus important, faire des tests avec des utilisateurs d’IAs connectées, comme Gemini, Bing chat ou les surcouches de ChatGPT 4.0, pour parvenir à remonter dans les résultats clicables directement intégrés aux réponses apportées aux prompts.
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