Démarchage téléphonique : les limites à ne pas franchir
Alors que Genesys, la téléphonie et le centrex font souvent partie des sujets abordés sur le blog de Mentat, il paraît essentiel d’évoquer dans cet article-ci un thème voisin : le démarchage téléphonique. Surtout à une époque où un grand nombre de personnes se sentent assaillies par les appels commerciaux au quotidien.
Pour mieux comprendre ce phénomène, mettons-nous à la place de Jade. Comme à chaque fois que son téléphone sonne, Jade décroche automatiquement. Ces derniers mois, elle a l’impression de recevoir de plus en plus de coups de fil indésirables. Mais cette fois-ci c’est peut-être important. À l’autre bout de la ligne, un homme se présente : il travaille pour une entreprise qui installe des panneaux solaires. C’est la deuxième fois qu’il l’appelle aujourd’hui. Jade indique qu’elle n’est toujours pas intéressée et pourtant, son interlocuteur insiste. L’échange dure plusieurs minutes et Jade peine à y mettre fin. Elle perd du temps, s’impatiente et finit par lui raccrocher au nez.
Même si ce n’est qu’un exemple fictif, de nombreux Français se trouvent régulièrement dans cette situation. En 2018, une enquête UFC-Que Choisir nous dévoilait que 92% des sondés estimaient que les appels de démarchage téléphonique étaient « agaçants » et « trop fréquents ».
Plus récemment, nous avons découvert grâce à des chiffres d’Orange transmis au média BFMTV que leurs clients ont reçu en moyenne 13 appels indésirables sur leurs mobiles tous les mois en 2022, soit 60% de plus qu’il y a deux ans. Ceci pourrait expliquer pourquoi « six personnes sur dix filtrent ou refusent les appels sur leurs appareils fixes et mobiles » selon une étude de l’INSEE publiée le 24 janvier 2022.

Les campagnes de prospection par téléphone
La prospection téléphonique n’est pas interdite, certes, mais elle est réglementée. En effet, on peut citer la